Mélisande Corriveau, viole de gambe, violoncelle et flûte à bec

Adepte de la musique de la Renaissance et de l’époque baroque, passionnée des instruments anciens, des voyages et de la gastronomie, Mélisande Corriveau est la mère de deux charmants adolescents.

Sur son arsenal d’instruments – flûtes à bec, violoncelle, pardessus de viole et autres violes –, elle est devenue virtuose de « l’Art de toucher », comme disait Couperin. Elle déniche des pièces à ajouter au répertoire, s’inspire des traités et manifeste un vif intérêt pour le contexte sociohistorique de la musique et les langages musicaux créés par les sociétés. Sa prochaine conquête sera le violoncelle piccolo!

Le plaisir de jouer toute cette musique extraordinaire avec des collègues qui l’inspirent, la camaraderie musicale et la profonde amitié sont au cœur de sa vie musicale. Mélisande Corriveau s’estime privilégiée de travailler avec son compagnon et partenaire de duo, le directeur musical et claviériste Eric Milnes, ses partenaires du Consort de violes des Voix humaines, son groupe L’Harmonie des saisons et ses collègues européens de l’Ensemble Masques. Tous lui font sans cesse le cadeau de projets fascinants et de voyages vers des terres exotiques, une vie de nomade qui reflète la musique qui lui plaît tant!

Gramophone : « Mélisande Corriveau fait partie de cette nouvelle génération d’instrumentistes qui possède des capacités d’interprétation formidables et une grande connaissance des pratiques de l’époque […] La virtuosité, la délicatesse et l’élégance, la sensibilité et le raffinement sont tous au service d’une expressivité colorée et texturée. »

Mélisande Corriveau a participé à des dizaines d’enregistrements sur plusieurs étiquettes. Son récent disque de musique française du XVIIIe siècle, Pardessus de viole, avec Eric Milnes, a figuré au palmarès de la CBC, et son ensemble L’Harmonie des saisons a remporté un prix Juno en 2016.

Elle joue sur une viole Barak Norman de 1691, un violoncelle Nathaniel Cross de 1700 et un pardessus de viole Pierre Le Pilleur de 1755.